La Basilique Notre-Dame de l'Epine et l'Abbaye d'Evron
- Gabriel Joannas

- 15 déc.
- 12 min de lecture
Photos : Gabriel Joannas / Gilles Debay / Gerard Roussel
Texte: Camille Rey / Jean du Pontavice / Gervais Barré
Chers Amis lecteurs,
Grâce au talent des photographes: Gabriel Joannas, Gilles Debay et Gérard Roussel ce livre photo vous fera découvrir la beauté de cette basilique mi- romane, mi- gothique, qui est l’édifice religieux le plus important de la Mayenne.
Construite par les moines, autour de ND de l’Epine et son histoire,
elle représente un panorama complet sur l’architecture médiévale religieuse.
L’Association des Amis de la Basilique, en étroite collaboration avec don Camille Rey, a décidé de publier ce bel ouvrage consacré à ce remarquable édifice pour participer à sa mise en valeur et promouvoir sa notoriété à la fois architecturale, historique et spirituelle.
L’arrivée de la communauté Saint Martin au sein de l’abbaye attenante à la basilique, en 2014, y contribue également très favorablement.
Que ces belles photos puissent vous donner l’envie de venir la visiter et participer à sa sauvegarde. C’est une vieille dame qui a besoin de beaucoup d’attention et de soins !

Les Origines :
L’église d’Évron est mentionnée pour la première fois en 642 dans le testament
de Saint-Hadouin, évêque du Mans. Il fonda en ce lieu - nommé Orion dans les textes de l’époque - le premier monastère au VIIe siècle, suite à un miracle dont il fut le témoin : Un pèlerin, venant de Terre Sainte, rapportait du lait de la Vierge. Il l’avait
probablement obtenu à la grotte du lait qui se visite toujours aujourd’hui à Bethléem.
Épuisé par la fatigue, il se serait profondément endormi non loin d’une source et au
pied d’une aubépine après y avoir suspendu sa besace contenant l’insigne relique.
Le reliquaire du lait de la Vierge La grotte du lait à Bethléem
L’arbre aurait alors poussé, si bien que le pèlerin ne put attraper la relique
à son réveil. Mais Hadouin, de passage à Neau, tout près de ce lieu, fut prévenu
pour intervenir. Il pria, l’aubépine se courba et permit ainsi à l’évêque de recueillir la
besace et sa relique.
Hadouin y vit un signe du Ciel et décida qu’il fallait construire un monastère
sur place en l’honneur de la Vierge Mère. On dit que le pèlerin, touché lui aussi par
cet événement miraculeux, se sentit appelé à finir ses jours en ce lieu parmi les
premiers moines.
Ainsi aurait été fondée Notre-Dame-de-l’Épine, ou de l’Aubépine, qui devint
un centre de pèlerinage et une abbaye bénédictine, source d’un grand rayonnement
dans le Maine et au-delà : en témoignent les nombreux prieurés et monastères qui
dépendirent d’Evron entre le XIe et le XVIIIe siècles. La Révolution Française entraîna
le départ des moines et la démolition de l’église paroissiale Saint-Martin qui jouxtait
l’abbaye. L’église abbatiale devint ensuite paroissiale.
Lors de la création du diocèse de Laval en 1855, il fut envisagé qu’elle devienne la cathédrale de ce nouveau diocèse en raison de sa beauté et de sa grandeur. Le 15
août 1939 elle reçut du pape Pie XII le titre de basilique pour honorer et confirmer
son rayonnement comme lieu de pèlerinage en l’honneur de la Vierge Marie.

L'époque romane :
La première abbaye du VIIe siècle fut détruite lors des invasions bretonnes
et normandes survenues au IXe. Il ne reste apparemment aucun vestige de cette
époque. C’est à̀ partir de 989 que l’abbaye fut restaurée sur ordre du vicomte
du Maine, ce qui entraîna la fondation d’un bourg monastique qui devint la ville
d’Évron.
La crypte, située actuellement sous le chœur de la basilique, est datée
de cette période (Xe siècle.). Lors d’une restauration du carrelage dans le choeur
gothique, cette crypte fut découverte en 1865, puis oubliée. D’autres travaux
eurent lieu en 1985, suite à l’effondrement de la voûte du chœur en 1974 à
l’occasion d’une restauration. Ils permirent de mettre cette crypte complètement
au jour et d’y mener des fouilles archéologiques complètes. Après plusieurs
années de débat, il fut décidé de reconstruire le sol du chœur de la basilique qui
fut surélevé pour préserver tout ce qui restait de la crypte. Cette dernière est
désormais accessible à la visite mais, comme il n’en reste que la partie basse,
elle n’est pas en état de servir au culte.

Au XIe siècle, les moines édifièrent leur église abbatiale, qui mesurait
environ 70 mètres de long pour 25 de large. La nef se terminait en son côté
occidental par une impressionnante tour porche, maintenant intégrée aux
bâtiments de l’abbaye. À l’origine, elle était éclairée par de larges baies qui
furent remplacées, entre le XVe et le XVIe siècle, par des meurtrières et des
éléments défensifs tels que des hourds et des mâchicoulis. Ainsi, cette tour
originale a plus l’aspect d’un donjon que d’un clocher. La grande baie, garnie
d’une verrière blanche et pourvue d’un cadran d’horloge, fut ouverte au XVIIIe
siècle afin d’éclairer la base de la tour.
Vue sur la tour romane Vue du bas-côté roman
La chapelle Saint-Crépin :
Au XIIe siècle, une chapelle de style byzantin fut bâtie au nord du chevet roman.
À l’origine, la chapelle était séparée de l’église abbatiale mais la reconstruction du
XIIIe siècle a réuni les deux édifices. La chapelle était jadis dédiée à la Vierge mais est
passée à la postérité́ sous le nom de Saint-Crépin en raison des claveaux qui forment
la voussure de sa porte d’entrée. Les habitants d’Évron avaient reconnu dans ce
décor en pierre, représentant des feuilles de palmier, des formes de semelles de
chaussures. Saint Crépin étant le patron des cordonniers et fort vénéré à l’époque,
la chapelle lui fut ainsi dédié par la piété populaire.

Son plan se compose d’une nef unique et d’une abside semi-circulaire. La
nef possède des voûtes d’arêtes tandis que le chœur est surmonté d’une voûte en
cul-de-four. Les voûtes de la nef sont recouvertes d’une peinture en faux appareil.
La fresque du chœur représente le Christ en gloire dans une mandorle. Il est
entouré́ du tétra morphe (les symboles des quatre évangélistes) et encadré à droite
par Saint Hadouin et à gauche par saint Benoît, fondateur de l’ordre bénédictin
auquel appartenaient les moines de l’abbaye d’Évron. Au-dessus du Christ en gloire
veillent deux anges thuriféraires ainsi que l’arbre de vie qui fait peut-être allusion à
l’aubépine de la légende du pèlerin. La dernière travée, isolée de la chapelle par un
mur et un plafond de séparation, accueille désormais la sacristie de la basilique.
crucifixion du XIIIe siècle Vitrail du chœur de la chapelle Vue du chœur de la chapelle St Crépin
La chapelle contient actuellement un nombre important d’objets d’art
remarquables. On y remarque par exemple un ensemble représentant la crucifixion
en bois du XIIIe siècle, plusieurs splendides statues de moines et d’évêques, quatre
tapisseries d’Aubusson du XVIIe représentant des scènes de l’Ancien Testament où
des anges furent envoyés par Dieu pour secourir les hommes. On y admire également deux bustes reliquaires en cuivre argenté datant de 1644 représentant saint Léon et Saint Hadouin. Mais le joyau de la chapelle réside certainement dans la statue de Notre-Dame de l’Épine qui constitue la plus précieuse et la plus remarquable œuvre d’art de la basilique.
Buste de Saint Hadouin Buste de Saint Léon
Comme dans d’innombrables chapelles romanes, la voûte en cul-de-four de la chapelle Saint-Crépin est décorée d’une
fresque représentant le Christ en majesté dans une mandorle, entouré des 4 « vivants » : l’homme, le lion, le taureau et l’aigle. Ce
sont les quatre animaux ailés qui tirent le char de la vision d’Ézéchiel (Ez 1,1-14), repris par saint Jean dans l’Apocalypse (Ap 4,7-8).
Ils sont traditionnellement reconnus comme les symboles des quatre évangélistes : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Cette association
peut s’expliquer par une concordance avec le prologue de chacun des quatre évangiles. Mais certains Pères de l’Église y voient
aussi la représentation symbolique des quatre mystères successifs de la vie du Christ : l’Incarnation, la Prédication, l’Immolation
et la Résurrection.
Tapisserie d’Aubusson ( le sacrifice d’Isaac ) Statue de Saint-Martin Statue de Saint-Hadouin
Notre -Dame de l'Epine :
La statue Notre-Dame de l’Épine, située actuellement dans le chœur
de la chapelle Saint-Crépin, fut sculptée en bois de chêne au XIIIe siècle et
lamée d’argent au XVe. D’une très grande grâce et d’une taille exceptionnelle
(1,48 mètre), c’est l’une des plus précieuses Vierges en majesté́ de l’époque
romane. Cette statue a probablement été conçue comme un grand reliquaire
pour porter la relique du lait de la Vierge. Cette relique se plaçait au centre de
la fleur d’aubépine que la Vierge tient dans sa main droite. Comme la relique
n’y repose plus désormais, elle est parfois remplacée par un objet en bois
représentant une fiole de lait, que l’enfant Jésus semble regarder.
Plusieurs copies ou reproductions de la Vierge de l’Épine se retrouvent
à l’intérieur comme à l’extérieur de la Basilique. Par exemple sur le tympan
sculpté représentant la légende de l’Épine au-dessus de la porte intérieure
de la chapelle Saint-Crépin, et au sommet de la porte extérieure au nord avec
la statue en cuivre de la vierge de 0,15 mètre qui est une copie de la statue
en marbre exécutée par Germain Pilon en 1570. On la reconnait aussi sur
le tympan extérieur du transept sud de la basilique et sur le faîte du pignon
ouest de la nef gothique. Ou encore, comme sur le blason de certains vitraux,
ou sur la base du lutrin et du support du cierge pascal de la basilique.
Parce qu’il est midi, Parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui, Parce que vous êtes là pour toujours, Simplement parce que vous êtes Marie, Simplement parce que vous existez, Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! » Paul Claudel
L'Eglise gothique :
Au XIIIe siècle, les moines de l’abbaye décidèrent de détruire l’église romane pour la remplacer par un édifice plus grand et plus lumineux en accord avec les goûts architecturaux d’alors. Ils élevèrent un chœur, avec un déambulatoire à chapelles rayonnantes, qui fut consacré́ en 1252. Un transept et deux travées de nef furent élevés par la suite. Cependant, les travaux n’allèrent pas plus loin, sans doute faute de subsides ou en raison de la situation politique (Guerre de Cent ans). Mais cela nous permet de découvrir et admirer encore aujourd’hui une partie de la nef romane, sa tour porche ainsi que le bas-côté sud.
Le grand bénéfice de cette transformation architecturale, comme dans tous les
édifices gothiques, résulte du fait que la lumière peut désormais éclairer l’église à travers les larges baies qui furent décorées de vitraux à partir du XIVe siècle. Dans le chœur et le transept, elles occupent le deuxième niveau du monument tandis que le premier est décoré́ d’arcades aveugles.

De nombreuses sculptures viennent embellir l’église : elles représentent des végétaux, des animaux ou des visages humains ainsi que des êtres spirituels (anges et démons). La statuaire du chœur, représentant les personnages des scènes de l’enfance du Christ, constitue un chef-d'œuvre remarquable. Chaque bras du transept est rehaussé par une galerie. La partie gothique possède une remarquable hauteur sous voûtes de 23,50 mètres.

Les verrières des bras du transept datent du XXe siècle. L’auteur des cartons du vitrail
du transept sud est Maurice Rocher (1918-1995), né à Évron. Il réalisa cette verrière en 1951 pour commémorer le dixième anniversaire de l’élévation de l’église au rang de basilique et du couronnement de la Vierge qui furent conduits par le Cardinal Suhard missionné par le Pape Pie XII. Cette verrière fut restaurée en 2017. À cette occasion, le niveau inférieur, obstrué lors des guerres de religions, fut rouvert et muni de nouveaux vitraux.

Plusieurs vitraux de la basilique d’Evron ont été acquis par le Cloisters Museum de New York et par le Museum of Art de Philadelphie (dont un vitrail de Saint-Martin).
Le baptistère :
Dans le bas-côté gothique de la basilique, se trouve actuellement un
baptistère en pierre. À côté, le chandelier en bois, aux armes de la basilique,
supporte le cierge pascal. Derrière, une tapisserie représente le baptême
du Christ. Baptizein, en grec, signifie « plonger ». Dans les premières années
de la vie de l’Église, on baptisait souvent par immersion, à commencer par
le baptême du Christ dans le Jourdain. La taille du baptistère de la basilique
le permet.
Cela met davantage en valeur la signification pascale du baptême : le
baptisé, par ce plongeon et cette sortie de l’eau, est associé à la mort et à la
résurrection du Christ. Le baptême est donc une nouvelle naissance.

Les sculptures :
De nombreuses sculptures vont venir orner l’église gothique à partir
du XIIIe siècle. Elles représentent des hommes, des anges ou des démons,
des animaux ou des végétaux. Ci-contre, au pied du grand crucifix, dans un
bas-relief sur console un prêtre écoute la confession d’un homme à genoux.
En partie inférieure des hommes en proie à un violent mal de dents viennent
consulter l’arracheur de dent pour qu’il les soulage de leur mal. Ces deux
scènes ont été́ placées ensemble pour illustrer la parenté de la fonction :
le fidèle vient soulager son âme du péché́ comme l’homme, qui a mal aux
dents, va soulager son mal physique auprès de l’arracheur de dents.
L'orgue :
Le buffet d’orgue date du début du XVIIe siècle. L’instrument a été
refait en 1877 par Goyadin, facteur d’orgues à Bordeaux: le buffet à été
restauré à nouveau de 1961 à 1964 par Beuchet-Debierre et la partie
instrumentale par Roethinger à étendu le pédalier de 25 à 30 notes.

La présence d’anges sculptés sur le buffet d’orgue permet de rappeler que l’une de ses fonctions, en liturgie, est d’évoquer la musique céleste et le chant des anges. Certaines sonorités de l’orgue y sont plus spécifiquement associées.
Les clochers :
La basilique est dotée de deux clochers, l’un en haut de la tour romane et
l’autre au-dessus de la croisée du transept gothique. Ce dernier fut, au début du XVIIe siècle, surmonté d’une flèche qui s’élevait à 70 mètres de hauteur. Mais comme elle menaçait de s’écrouler, 21 mètres d’élévation de cette flèche furent démontés en
1901, la base conservée étant recouverte par une toiture à huit pans.
Guerres des religion :
Au XVIe siècle, lors des Guerres de Religion, les moines ont fortifié
l’abbaye et la basilique : ils ont creusé de larges douves, érigé un rempart
et construit des pont-levis. L’habitat, encore en arc de cercle aujourd’hui
derrière le chevet de la basilique, s’explique par la présence de ces douves.
Les traces des pont-levis sont également encore visibles jusque dans les
montants de la porte actuelle de la basilique et des porches. C’est à cette
époque que plusieurs vitraux de la basilique ont été bouchés.

L'abbaye :
En 1639, l’abbaye adopta la réforme de la congrégation bénédictine
de Saint-Maur. Au début du XVIIIe siècle, les bâtiments conventuels étaient
en mauvais état. Un nouveau bâtiment abbatial fut donc construit à partir
de 1726 à l’ouest de la basilique. Les travaux se poursuivirent jusqu’en
1744 mais durent s’achever alors que seule la moitié́ du bâtiment prévu
avait été édifiée.
La façade ouest de l’abbaye aligne 60 mètres de longueur en
bordure d’une large terrasse où l’on domine un ensemble de vastes jardins
entourés de charmilles. L’intérieur de la tour romane fut réaménagé́ pour
recevoir un majestueux escalier suspendu doté d’une superbe rampe en
fer forgé. Cet escalier dessert les trois étages du bâtiment mauriste ainsi
que la tribune de l’orgue du côté de la nef romane. Les pièces de l’abbaye
sont largement éclairées grâce à la profusion des fenêtres : baies cintrées
pour le rez-de-chaussée, fenêtres à linteau

Les Soeurs de la Charité d'Evron :
Lors de la Révolution française les moines sont chassés de l’abbaye.
Au début du XIXe siècle, la communauté des Soeurs de la Charité Notre-Dame
d’Évron, qui avait été fondée à La Chapelle-au-Riboul (53), a repris l’abbaye.
Elle y installe son noviciat. Pendant deux siècles, ces soeurs ont rayonné
dans toute la région, en particulier dans le domaine hospitalier et éducatif.
L’ordre a essaimé également à l’étranger.
Sur le périmètre monastique de l’abbaye, on leur doit la construction
d’une vaste chapelle attenante à la basilique, la création de l’hôpital, puis de
la maison d’accueil spécialisée, de l’école ménagère « ma maison » devenue
depuis le lycée puis campus Orion et de la résidence Perrine Thulard.
Chapitre général des sœurs de la Charité Notre-Dame d’Évron en 2022 Perrine Thulard (1654-1735) fondatrice des sœurs de La Charité Notre-Dame d’Évron
La Communauté Saint-Martin :
En 2012, les Sœurs de la Charité ont vendu l’abbaye à la communauté
Saint-Martin. Cette dernière, fondée en 1976, a pour vocation de former des
diacres et des prêtres séculiers vivant leur ministère en communauté. En
2014, elle a installé sa maison-mère et sa maison de formation au sein de
l’abbaye d’Évron. Une centaine de séminaristes ainsi qu’une équipe de prêtres
formateurs habitent désormais le bâtiment de l’abbaye.
La chapelle, qui sert aux offices du séminaire, a été construite par les
sœurs de la Charité, au XIXe siècle, l’église abbatiale étant devenue paroissiale
après la Révolution.
La communauté Saint-Martin a fait fabriquer des stalles de type
monastique plus adaptées pour chanter en grégorien les offices alternés
en deux chœurs. Les séminaristes viennent parfois prier à la basilique, en
particulier pour les ordinations ainsi que pour la fête de la Saint-Martin.
Autel et tabernacle de la chapelle du séminaire
La bibliothèque du séminaire a été fabriquée sur mesure par
des artisans locaux lors des travaux d’installation de la communauté
Saint-Martin. Elle comporte plus de 50 000 volumes.

Prostration lors d’une ordination à la basilique

Festival d’art sacré :
La basilique Notre-Dame de l’Épine accueille régulièrement des événements
musicaux de grande qualité. Depuis 2003, un festival d’art sacré se déroule
chaque année au début du mois de juillet. Des musiciens et chanteurs
locaux, nationaux et internationaux viennent y interpréter des œuvres baroques,
polyphoniques et instrumentales pour un public de plus en plus nombreux et
passionné.
Remerciements :
Ce livre a vu le jour à l’initiative de Gabriel JOANNAS, photographe installé dans les monts du Lyonnais. Lors d’une visite en Mayenne, il fut émerveillé de découvrir la basilique et l’abbaye d’EVRON, sous la conduite de Don Camille REY, curé du lieu et recteur de la basilique. Encouragés par l’association des amis de la Basilique , et avec leur soutien, ils ont entrepris de réaliser ce livre photo pour faire mieux connaître ce site exceptionnel à un plus large public. Ils tiennent à remercier particulièrement don Gilles DEBAY pour les photos de drône, Gérard ROUSSEL pour les clichés de l’eucharistie et du baptême dans la basilique, Jean du PONTAVICE pour l’élaboration du texte et Gervais BARRÉ pour les précisions architecturales, Emmanuel d’ERCEVILLE et Angélique POMES PEDABADIE du service Patrimoine de la ville d’EVRON, la communauté Saint-Martin et son service communication. Les bénéfices de la vente de ce livre seront reversés à l’association des amis de la Basilique pour participer à la valorisation de ce site exceptionnel.
Achevé d’imprimer au deuxième trimestre 2023 par Lepetit imprimeur ( Mayenne )




































































































































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